

Le secret de la confession, mes fesses ! Tout remontait jusqu'au Vatican où l'on préparait les instruments juridiques pour punir les malheureuses et les malheureux qui faisaient un peu trop confiance au curé du village ! Je pensais y trouver quelques anecdotes amusantes, comme dans l'autre texte de ce même Sinistrari consacré aux démons incubes et succubes vivant soi-disant parmi nous... Mais non ! Ça polémique pendant des pages pour savoir si l'enculage entre femmes doit être puni comme chez les hommes et même pour définir s'il y a mixture de foutre féminin dans le cadre du saphisme, auquel cas la sodomie entre filles serait tout aussi grave que chez leurs frères. Pour déterminer tout cela la Bible, Platon, saint Paul, saint Augustin, les Espagnols, etc., sont appelés à la rescousse.
À la limite ce serait drôle si un couple, dont le mari avait pris l'habitude de faire l'amour à sa femme par le postérieur, n'avait été brûlé sur le bûcher de l'Inquisition...
La traduction française est due à Alcide Bonneau et fut publiée pour la première fois chez Isidore Liseux en 1883. Il est dommage que dans cette réédition récente, commandée à petit prix sur Internet, les coquilles n'aient pas été corrigées ! Ça gêne la lecture beaucoup trop souvent...
Partage